Prenez la parole

Les électeurs granvillais ont la possibilité d’interpeller le Conseil municipal pour l’inscription d’un sujet à son ordre du jour.

La charte ci-dessous précise les modalités d’utilisation de ce droit pour les Granvillais de 18 ans et plus. Après avoir pris connaissance du contenu de cette charte, vous pouvez transmettre votre question via le formulaire ci-dessous.

Droit d’interpellation citoyenne

Formulaire de droit d’interpellation citoyenne

    La personne responsable du traitement est le maire de la Ville de Granville.

    Les informations recueillies sur ce formulaire sont enregistrées dans un fichier informatisé par la Ville de Granville pour recueillir les questions posées par les électeurs granvillais dans le cadre du droit d’interpellation citoyenne.

    Elles sont conservées pendant 1 an.

    Conformément à la loi « informatique et libertés », vous pouvez exercer votre droit d’accès aux données vous concernant et les faire rectifier en contactant : Ville de Granville – Hôtel de Ville – Cours Jonville – 50400 GRANVILLE - webmaster@ville-granville.fr

    Droit d’interpellation citoyenne : les dernières questions traitées

    ARCHIVES – Droit d’interpellation citoyenne

    2025 – Les réponses du Conseil Municipal au Droit d’Interpellation Citoyenne

    Rapporteur : M. HEDOUIN

    DROIT D’INTERPELLATION CITOYENNE

    Question du 1er octobre 2025 de Mme Mathilde BOULLIER relative à la fermeture du sentier des Minquiers à Granville.

    Suite à la fermeture du sentier des Minquiers, y a-t-il un projet de rénovation ou de réfection de celui-ci, et dans quel délai ?

    Nils HEDOUIN rappelle que l’escalier a été fermé au nom du principe de précaution suite à un diagnostic mené par le bureau de contrôle VERITAS. L’inspection des volées d’escalier supérieures, aménagées sur le terrain naturel, a révélé un vieillissement des maçonneries ainsi qu’une érosion des paliers intermédiaires, générant un risque de chute pour les usagers.

    Le mauvais état des garde-corps engendre également un risque de sécurité pour les usagers.

    Compte-tenu de ces constats, l’ouvrage a été considéré comme dangereux pour la circulation du public et le bureau de contrôle a recommandé d’en interdire l’accès.

    Une remise en état, compte-tenu de l’emplacement de l’escalier, serait un projet aussi coûteux qu’une démolition-reconstruction, soit un budget d’environ 400 000€, ce qui représente une somme considérable au regard des capacités d’investissement de la Ville.

    M. le Maire ajoute que l’escalier qui mène à la place de l’Isthme, depuis la place du Maréchal Foch, bien qu’encore en bon état au vu des contrôles réguliers qui y sont menés, impliquera nécessairement des travaux à l’avenir, et que ce chantier sera prioritaire.

    Rapporteur : M. HEDOUIN

    Droit d’interpellation citoyenne

    Question du 17 février 2025 de M. Jean-Claude RICHARD relative à l’implantation d’un jardin partagé par la Ville dans le quartier des Prairies :

    Suite à votre flyer reçu dans notre courrier  concernant le jardin partagé. Je n’ai pas participé à la dernière réunion de quartier. Je suis surpris par cette proposition  pour notre quartier. Ce quartier est composé uniquement de pavillon individuel. Chaque maison est entouré d’un terrain cultivable ou d’agrément. Les habitants sont des personnes retraités. Quel est l’intérêt d’une telle proposition ?
    A part le fait que ça ne coûte presque rien à la collectivité . Il y a déjà un jardin partagé près de chez nous et quand on voit l’état on se pose des questions
    A l’origine dans le quartier il était prévu  un espace jeux pour les enfants du quartier évidemment il  y a près de 40 ans . Aujourd’hui, c e n’est plus d’actualité;
    un espace vert arboré (fruitiers ou autres)  , des bancs  (beaucoup  d’anciens se promènent et  le déplorent ce manque) peut être un coin jeux simple  d’enfant, pour les nourrices qui habitent ce quartier, serait à mon avis plus adapté. Un passage aménagé pour aller aux containers entre la rue du muguet et les containers aiderait les gens qui ont des difficultés pour  se déplacer. En espérant une écoute attentive, je suis à votre disposition pour d’éventuelles question

    1. HEDOUIN, maire adjoint délégué à la Citoyenneté et la vie démocratique et à la communication, rappelle que le projet de jardin partagé a été proposé au titre de la première édition du Budget participatif par un habitant du quartier, puis choisi par les granvillais qui ont pris part au vote au printemps 2024, parmi 22 projets. Il avait d’ailleurs recueilli plus de voix qu’un projet « concurrent » d’aire de jeux et de convivialité, envisagé sur le même site. Dans ce processus de Budget participatif, la Ville vérifie la faisabilité technique, juridique et financière des idées proposées par les habitants, mais ne se prononce pas sur leur pertinence. C’est le vote des Granvillais qui classe les projets selon leur intérêt pour le plus grand nombre. Si le jardin partagé intéresse suffisamment de jardiniers volontaires (à ce jour, quelques personnes se sont manifestées, résidant par exemple rue du Muguet, rue des Violettes, etc.) et peut ainsi voir le jour, il n’occupera pas la totalité du terrain.

    Par ailleurs, un nouveau projet « Espace de jeux et de convivialité » a été de nouveau proposé au Budget participatif cette année. Ainsi, s’il recueille suffisamment de voix, il sera réalisé sur la partie de terrain restante. En toute hypothèse, la Ville a identifié un besoin d’aménager une aire de jeux dans ce secteur, et il est donc probable qu’elle soit réalisée prochainement par la Ville, au titre du Budget participatif ou à un autre.

    Rapporteur : M. HEDOUIN

    DROIT D’INTERPELLATION CITOYENNE

    Question du 10 mai 2025 de Mme Mireille ALFRED relative à l’installation de caméras ou autres solutions pour améliorer la sécurité des biens et personnes à Granville.

    Comment vous assurez vous de la sécurité des biens et des personnes à Granville en journée et la nuit ?

    Cette question est liée à de nombreuses dégradations fréquentes (2 importantes depuis 1 mois) de véhicules stationnés avenue des Matignons – la réponse de la police est la mise en place de rondes qui ne règlent pas le problème et des auteurs qui restent impunis (et qui, après s’attaquer à des biens pourraient s’attaquer à des personnes). Est-il envisageable d’installer des caméras de surveillance ? (La police nous en ayant informé ne rien pouvoir faire dans ce domaine / seule la municipalité peut agir) Quelles autres actions pourraient être mises en place par la ville ?

    Merci pour vos réflexions et actions pour que Granville soit une ville sécurisante.

    Cordialement

    Nils HEDOUIN relève que le sujet de la vidéoprotection est actuellement porté par une attente sociétale forte mais que ce débat est très complexe.

    Il convient de rappeler que cela représente un coût très important (en acquisition et installation pour les communes aussi bien qu’en moyens humains de police pour la visualisation et l’exploitation des données – ces moyens humains sont indispensables, notamment pour garantir les libertés et le respect de la vie privée dans l’usage des données collectées). De plus, l’impact réel sur la résolution des enquêtes de police est encore très incertain : une étude de l’Ecole des officiers de la Gendarmerie nationale menée dans la région de Grenoble en 2021 a fait apparaître que la vidéoprotection n’a révélé que 2,7% de preuves supplémentaires dans les enquêtes en cours.

    D’autres retours d’expérience sont évoqués par M. le Maire : à Nice en janvier-février 2022, moins de 20% des faits ont été élucidés grâce à la vidéoprotection ; à Melun, 1,1 % des enquêtes élucidées ont bénéficié du recours des caméras. Ainsi, sans avoir de position arrêtée a priori, M. le Maire relève qu’il existe un écart très important entre d’une part les attentes des administrés et des enquêteurs et d’autre part l’efficacité et les résultats concrets obtenus. Il note par ailleurs que, si la vidéoprotection génère probablement pour les administrés un sentiment de sécurité, il est aussi avéré que les incivilités se déplacent très vite en dehors du champ des caméras et qu’il n’est évidemment pas possible ou souhaitable de couvrir l’intégralité de la ville.

    1. le Maire fait également un point de la situation à Granville, tel qu’elle est annuellement présentée en Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (CISPD) par les autorités de police et de justice : on recense sur les 4 dernières années une moyenne d’environ 600 actes de délinquance (en très grande majorité des actes d’incivilité, des dégradations, globalement plutôt de l’atteinte aux biens, et très peu d’atteinte aux personnes, et bien souvent sur fond de consommation d’alcool), avec des taux d’élucidation de 45 à 70% selon les années, soit des résultats déjà satisfaisants en l’absence même de vidéoprotection.

    Marc HAMEAU se dit défavorable à la vidéoprotection en relevant que les moyens humains conséquents accordés à ces solutions techniques seraient mieux utilisés s’ils étaient affectés à la prévention, à l’éducation et à la présence physique de la police dans l’espace public, certainement plus dissuasive que les caméras.

    Jean-René LEDOYEN précise que l’intervention du médiateur de rue recruté par la Ville montre bien que c’est auprès des jeunes adolescents, avec des mesures éducatives, que le travail doit se concentrer.

    En synthèse, ce sujet mérite un débat approfondi avec les citoyens, qui ne pourra pas être mené à Granville avant la fin du mandat. A titre d’exemple, M. le Maire évoque le cas de la Ville de Bayeux, qui a récemment organisé une votation pour faire participer la population à la décision de déployer ou non des caméras. Celles-ci ont donc été installées, en entrées de la ville uniquement, et pour un coût très important (1,3 million €).

    Sur la proposition de Michel PEYRE de créer une instance de débat ad hoc sur ce sujet, M. le Maire rappelle qu’il existe déjà à Granville depuis quelques années une commission extra-municipale sur le sujet de la sécurité, qui associe les élus et services municipaux, les forces de police, les bailleurs sociaux et des habitants.

    Question du 29 mai 2025 de M. François BOUDONNAT relatif à un projet de réalisation de fresque murale

    Désirant protéger un mur des tags en recrudescence dans le Centre-ville (voir rue des Moulins-Patton, chemin du Val-ès-fleurs…) et sachant qu’effacer ne sert à rien sinon à encourager les goujats anonymes à recommencer, notre copropriété a mis au point un projet de fresque.

    Alors que celle-ci serait située chemin des Moulins à l’opposé du Parc il nous a été répondu par les services de la Ville qu’il fallait remplir une déclaration de travaux de 20 pages, demander la permission à l’ABF et aussi celle de la Mairie suspects que nous sommes de corruption à l’égard des bambins de la Maternelle proche. Je ne suis pas le seul à en avoir assez des parapluies bureaucratiques, des décisions scandaleuses des tribunaux d’exception administratifs, de l’action nuisible des Khmers verts de Manche nature et autres, des barbouillages nocturnes d’anarchistes… Nous ne demandons pas de fric. Nous voulons produire une œuvre d’art associé aux efforts louables de la Municipalité pour valoriser le quartier malgré les automobilistes et mercantis à courte vue. Est-ce que quelqu’un est intéressé par une association qui aurait pour but un plan d’ensemble de fresques et d’abord sur les transformateurs électriques mais aussi sur les murs des copropriétés privées, éventuellement la création d’un festival (comme à Morlaix), la lutte contre les obstacles de juristes pervers…? Inutile de proposer le semblant de démocratie des projets participatifs à budget limité qui est inadapté. La prolifération des tags c’est un cancer urbain.

    Nils HEDOUIN indique que, sur le fond, la proposition du groupe d’habitants de réaliser une fresque est évidemment intéressante et louable, mais que sur la forme, la tonalité de la demande n’apparait pas compatible avec l’intention affichée de travailler collectivement à un projet constructif.

    Il précise également que la règle d’urbanisme contestée ici s’applique uniquement aux changements sur les supports qui se trouvent en co-visibilité de l’espace public, dans des périmètres de protection patrimoniale et par le biais d’une simple et synthétique déclaration préalable, que le service urbanisme peut par ailleurs aider les administrés à renseigner.

    1. le Maire souligne l’intérêt de ce projet, qui rejoint d’autres initiatives similaires récentes (cinéma Le Select, Le Plat Gousset et le théâtre marin…) et indique qu’une réflexion pourrait être menée par la Ville pour encourager ce type d’initiatives et plus globalement l’art urbain.

    2024 – Les réponses du Conseil Municipal au Droit d’Interpellation Citoyenne

    Rapporteur : Gaylord NIOBEY, Conseiller municipal délégué à la transition écologique

    DROIT D’INTERPELLATION CITOYENNE

    Question du 22 mars 2024 de M. MESLET relative à la règlementation applicable aux panneaux de promotion publicitaire (immobilier, artisans…) en particulier dans le secteur de la Haute Ville et à proximité de monuments historiques.

    Bonjour,

    Dans le but de préserver l’esthétique patrimonial du secteur de la haute ville, pour faire respecter la loi  sur ce secteur ZPPAUP  et à proximité immédiate de monuments historiques (code de l’environnement, Code du patrimoine, PLU, RNP….), au vu des abus évidents (signalés sans réponse à la police municipale, en matière de panneaux immobiliers entre autres mais aussi d’artisans), je suggère, par arrêté municipal, une régulation drastique de tous panneaux (immobilier ou autres) quels que soient leurs natures, avec pourquoi pas une interdiction totale sur ce secteur. Le Maire est responsable de la police administrative depuis le 1er janvier. Il s’agit aussi de simplifier sa mission, en simplifiant l’application de la loi.

    Bien à vous.

    Réponse

    La Ville de Granville disposait d’un Règlement Local d’Affichage resté en vigueur jusqu’en juillet 2022, la Communauté de communes Granville Terre & Mer a engagé l’élaboration de son Règlement Local de Publicité intercommunal (RLPi). Le RLPi a pour objet la définition d’un zonage et de règles permettant d’encadrer les enseignes, pré-enseignes et publicités sur tout ou partie du territoire intercommunal. Il s’agit d’une déclinaison des règles du Règlement National de Publicité, adapté aux spécificités du territoire.

    Voici un résumé des règles établies par le RLPi en matière de dispositifs apposés sur clôture et les panneaux d’informations des artisans :

    Il faut noter que le RLPi traite deux sujets distincts : les enseignes et la publicité. En effet, les panneaux des agences immobilières « A VENDRE » sont considérés comme des enseignes, les panneaux « VENDU » sont-eux apparentés à des panneaux publicitaires, ils ne répondent donc pas aux mêmes règles.

    • Pour la publicité : les dispositifs sont interdits sur les toitures, en toiture terrasse, sur les terrasses et balcons et tout élément de ferronnerie.

    Par ailleurs, eu égard aux zones déterminées par le RLPi, les dispositifs publicitaires sont interdits au sein des zones ZP0 (Haute ville et Chausey) et ZP1 (centre-ville élargi de Granville).

    • Pour les enseignes : l’implantation des enseignes est interdite sur les arbres, les plantations, les haies ainsi que les stores, volets et tout élément de ferronnerie. Les enseignes sur clôture sont autorisées selon certaines conditions.

    Dans les zones ZP0 et ZP1, les enseignes sont autorisées selon les conditions générales et sont interdites sur les murs traditionnels. Elles ne doivent pas dépasser une dimension 0,5 m2.

    Par ailleurs, l’élaboration du RLPi prévoit une étape de concertation publique qui se déroulera sur l’ensemble du territoire de la Communauté de communes du 4 juin au 4 juillet 2024 avec des permanences organisées notamment au siège de Granville Terre & Mer en présence d’un commissaire enquêteur.

    A l’issue de cette démarche et lorsque le RLPi entrera en vigueur, une réflexion sera à mener quant à son application, notamment concernant la gestion des infractions constatées.

    Monsieur le Maire précise qu’un courrier sera envoyé aux agences immobilières et aux notaires évoquant ce sujet notamment sur les usages des dispositifs publicitaires et enseignes à proximité de bâtiments d’intérêt patrimonial (Haute ville en particulier).

    2023 – Les réponses du Conseil Municipal au Droit d’Interpellation Citoyenne

    Rapporteur : Nils HEDOUIN

    DROIT D’INTERPELLATION CITOYENNE

    Question du 27 mars 2023 de M. MESLET relative à la règlementation du droit d’affichage d’opinion et à la publicité relative aux activités des associations sans but lucratif.

    Monsieur le Maire,
    Dans le cadre de l interpellation citoyenne, je sollicite de votre part, l’application de l’article R 581-2 du code de l’environnement.
    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006074220/LEGISCTA000006189032/
    Moyen de communication complémentaire de tout autre support mediatique.
    Salutations respectueuses.
    Meslet A

    M. HEDOUIN, maire adjoint délégué à la Citoyenneté et la vie démocratique et à la communication, explique qu’actuellement la Ville de Granville met à disposition des associations 4 panneaux d’affichage libre, ce qui représente une surface d’environ 7m2 soit en dessous de la règlementation qui impose 12m2.

    Afin de respecter cette règlementation, la Ville de Granville va procéder à l’installation de panneaux supplémentaires notamment à proximité de l’espace Pierre et Marie Curie, de l’Hôtel de Ville, et dans la Haute Ville.

    Cette réflexion quant aux lieux d’implantation de ces panneaux sera finalisée lors d’une prochaine commission vie démocratique, citoyenneté et communication.

    2021 – Les réponses du Conseil Municipal au Droit d’Interpellation Citoyenne

    Rapporteur : Isa ARTUR-MONNERON

    DROIT D’INTERPELLATION CITOYENNE

    Question du 24 novembre 2021 de M. CHAZALY sur la mise en place de boites à livres sur Granville.

    Bonjour

    Il serait judicieux de poser une ou 2 boites à livres vers la place de la mairie et dans différents quartiers comme cela se fait partout.

    Cdt

    Mme ARTUR-MONNERON explique que le projet de boite à livres est en cours d’étude, et se concrétisera en 2022.

    L’an dernier, un travail a été engagé avec l’association Echantillon savoureux et le CPFA, ainsi qu’avec la médiathèque. Une réflexion sur l’implantation de ces boites à livres est également en cours.

    L’association Sel’In, qui a déjà participé à des projets similaires sur le territoire, sera aussi associée au projet.

    Il est également rappelé qu’une boite à livres est déjà installée sur Chausey, dans l’ancienne cabine téléphonique.

    Rapporteur : Anne-Lise BEAUJARD

    DROIT D’INTERPELLATION CITOYENNE

    Question du 6 septembre 2021 de M. LABROSSE sur le passage en zone bleue des parkings de la Fontaine Bedeau.

    La géographie de la ville de Granville est en « entonnoir ». Est-il possible de mettre en « zone bleue » les 2 petits parkings de la Fontaine Bedeau (à proximité des rues Sainte-Geneviève et Saint-Sauveur). Ils sont occupés à longueur de journée par les voitures de commerçants.

    Il serait tellement plus judicieux de laisser ces parkings à disposition de leurs clients qui ont une course rapide à faire.

    En vous remerciant de prendre en compte ma réflexion.

    J P LABROSSE

    1. Mme BEAUJARD explique que la mise en place de zones bleues en agglomération est privilégiée au niveau des voies commerçantes, à fort trafic, afin de permettre une rotation du stationnement. Ce type de stationnement ne conviendrait donc pas pour les deux petits parkings évoqués par M. LABROSSE.

    Ces deux parkings servent en effet de postes de stationnement pour les usagers qui ont besoin de se garer sur de longues périodes : salariés travaillant en centre-ville, commerçants ou résidents ne bénéficiant pas de garages.

    2. Mme BEAUJARD dresse plus généralement un état des lieux du stationnement sur la ville de Granville. A ce jour sont décomptées 3318 places de stationnement, dont au moins 50% sont requises pour le stationnement des résidents.

    • 12% des places sont payantes.
    • 1% sont des places de stationnement de courte durée, en zone bleue, disséminées sur des zones plus tendues comme évoqué précédemment.

    Une réflexion est engagée quant à l’augmentation de ce type de stationnement dans l’hyper centre.

    De même, la municipalité a expérimenté la mise en place de parkings-relais sur la période estivale.

    Rapporteur : F. GARCION

    DROIT D’INTERPELLATION CITOYENNE

    RAPPORT D’ACTIVITES ANNUEL DE LA POLICE PLURI-COMMUNALE de GRANVILLE DONVILLE

    Question de MESLET Alain qui interpelle la municipalité sur un sujet de transparence de l’action publique : il demande que soit établi et rendu public un rapport d’activité annuel de la police pluri-communale de Granville-Donville :

    Bonjour,

    Il semble anormal, au vu de l’importance et du coût de ce service, que la police municipale, n’établisse pas de rapport d’activité, pour le moins annuel, comme le font de très nombreuses autres communes de même importance. (nombre d’actes pas champs de compétence par exemple)

    Je demande donc que soit évoqué ce sujet et une décision prise en ce sens, ce qui rentrerait dans le cadre de la “transparence” si souvent évoqué.

    Salutations. Alain Meslet

    1. Mme GARCION explique qu’il existe déjà un rapport d’activité du service de police municipale, effectué chaque année. Ce rapport est un document interne, à destination du Maire, et n’est pas communiqué au public.

    Cependant, il est proposé qu’un rapport de service soit présenté concernant l’activité, le fonctionnement et l’orientation politique du service au début de l’année prochaine (vraisemblablement en février 2022).

    RÈGLES EN VIGUEUR EN MATIERE D’OCCUPATION DU DOMAINE PUBLIC

    Question de Mme LEGROS Bérangère qui interpelle la municipalité sur la présence d’un manège de grande taille sur le Cours Jonville. Elle soulève de manière plus large la question des principes et règles en vigueur à Granville en matière d’occupation du domaine public :

    Bonjour,

    Commerçante depuis maintenant 42 ans, je suis choquée par le manège qui est en place au cours Jonville. il défigure la place, sa taille est disproportionnée. Le petit carrousel par contre est acceptable, comment se fait-il que l’on ai donné une telle autorisation ?

    Cette autorisation est à l’encontre de l’image de marque que vous voulez donner à la ville.

    Il serait grand temps également d’interdire l’accès des motos et scooters au centre-ville, les vacanciers, habitants et commerçants sont saturés par le bruit des moteurs avec des pots modifiés ou tout simplement faire appliquer la loi.

    Bien cordialement Bérangère Le Gros.

    1. Mme GARCION explique que la gestion du domaine publique est subordonnée à de nombreuses règles et lois. La ville peut délivrer des autorisations d’occupation temporaire de son domaine public. Celle-ci est soumise à redevance.
    2. Concernant l’installation du manège, celle-ci est réglementée par une convention entre la Ville et M. Pasquier
    3. Pasquier a l’autorisation d’installer son carrousel rond sur le cours Jonville.

    La municipalité précédente l’avait autorisé à installer le grand manège carré sur le parking de La Poste. Cependant, cet emplacement supprime des places de stationnement et est dangereux pour la circulation des véhicules. Il n’était donc pas souhaitable qu’il soit maintenu.

    1. Pasquier a donc reçu, exceptionnellement, l’autorisation d’installer son manège sur le cours Jonville cet été. En effet, plusieurs autorisations exceptionnelles, pour l’installation de terrasses notamment, ayant été délivrée pour la période estivale, M. Pasquier en a également bénéficié. Le grand manège carré ne sera plus autorisé sur le cours Jonville, seul le carrousel rond pourra dorénavant être installé.

    ACCÈS AUX DEUX-ROUES MOTORISÉS EN CENTRE VILLE

    1. leur interdiction est impossible.
    2. Néanmoins, un travail de sensibilisation est effectué auprès des usagers. La police municipale recourt à l’utilisation d’un sonomètre et beaucoup de contrôles sont mis en place. On s’aperçoit cependant que la plupart des pots d’échappement sont aux normes, les normes des fabricants en matière de bruit étant très élevées.

    Rapporteur : N. HEDOUIN

    DROIT D’INTERPELLATION CITOYENNE

    Question de Mme PENET concernant l’extinction des lampadaires à 22h, la différenciation d’éclairage selon les quartiers et le sens de ces choix.

    1. Gaylord NIOBEY précise que tous les éclairages ne sont pas éteints. Les axes principaux et le centre-ville restent allumés car ils sont les plus fréquentés et pour des questions de sécurité. Seuls les secteurs dont les éclairages étaient déjà éteints à 0h30 l’hiver et 2h l’été sont concernés par une extinction à 22h.
    2. Gaylord NIOBEY revient sur l’historique de cette décision.
    • 29 octobre 2020 – 2ème confinement : Un premier réglage est effectué afin d’éteindre les lampadaires à 23h au lieu de 0h30
    • 15 décembre 2020 – Couvre-feu de 20h à 6h (avec une date de fin annoncée au 20 janvier 2021) : L’extinction des lampadaires à 23h est prolongée jusqu’au 20 janvier.
    • Mi-janvier – couvre-feu de 18h à 6h (sans date de fin) : L’extinction de l’éclairage est programmée à 22h, après avoir constaté le peu d’activité dans les rues à partir de cet horaire, et après consultation de la Police nationale.

    L’extinction anticipée de l’éclairage public a permis à ce jour de réaliser une économie d’énergie d’environ 100 mégawatt (soit la consommation annuelle d’une dizaine de pavillons), qui se traduit financièrement par une économie de 14 180€. Le coût des réglages successifs s’élève quant à lui à 6 690€.

    Ce choix s’explique donc par ses répercussions écologiques et financières.

    Question de Mme SARASIN, concernant le manque de décoration de Noël dans le quartier HLM des Tamaris au regard du centre-ville. Mme SARASIN propose la plantation d’un sapin, ce qui permettrait aux habitants du quartier de le décorer.

    1. Guillaume VALLEE annonce que le programme d’installation des décorations de Noël est en cours de révision. Le premier objectif de ce plan est de combler les manques en termes de décoration, la première tranche d’intervention concerne le quartier Saint-Nicolas.

    Concernant la plantation d’un conifère, Manon DESVAGES explique que, s’il y a bien un projet de plantation d’arbres qui va être mis en œuvre au niveau de la ville, il est avant tout fait le choix de privilégier les essences locales. Manon DESVAGES invite les habitants à faire part de leurs suggestions de lieux de plantation. Il sera par ailleurs tout à fait possible de décorer les arbres en période de fête, quelle que soit leur essence.

    Question de M. LE FRANT concernant l’entretien du chemin des Minquiers reliant le chemin de Noroit au Plat Gousset, et l’ouverture d’un sentier entre les jardins du Musée Dior et Donville-les-Bains.

    Monsieur LE FRANT a souhaité interpeller le Conseil municipal au sujet de l’entretien du chemin des Minquiers reliant le chemin de Noroit au Plat Gousset. Il indique que le sentier et les escaliers sont fréquentés par de nombreuses personnes et que d’importants travaux d’entretien seraient nécessaires. Il préconise, à cette occasion, plusieurs actions à envisager et à budgéter.

    Enfin Monsieur LE FRANT souhaite également l’ouverture d’un sentier entre les jardins du musée Dior et Donville-Les-Bains.

    Concernant le sentier reliant le jardin Dior à la ville de Donville-les-Bains, Mme BEAUJARD explique que cette partie du GR 223 a été interrompue en 2010, à la suite de la découverte d’une faille dans la falaise.

    Des relevés et études sont réalisés régulièrement afin d’évaluer l’évolution de cette faille. La dernière, réalisée en 2019, atteste d’un approfondissement et d’un affaissement de la faille. Les inspections visuelles à l’intérieur de cette faille démontrent des évolutions inquiétantes depuis 2014, avec la chute de nombreux blocs. A ce jour, ces inspections ne sont plus possibles car trop risquées. En surface, la faille s’ouvre en moyenne de 18 mm/an.

    Au regard de l’ensemble de ces éléments, il apparait donc impossible de rouvrir cette portion du sentier du littoral.

    Aussi, une réflexion est engagée avec la ville de Donville-les-Bains sur la continuité du GR 223. Actuellement les randonneurs sont contraints de passer soit par la route de Coutances, route principale de Donville, soit de traverser le cimetière Notre-Dame, qui n’a pas pour vocation d’être un lieu de passage.

    Un travail a également été lancé par la Ville, accompagnée de GTM et de Donville, pour réaliser une étude afin de déterminer s’il est envisageable de sécuriser la faille, et quel en serait le chiffrage exact.

    1. M. PICOT souhaite ajouter que la falaise et le GR 223 sont des compétences du Symel et du Département. Il convient donc de se tourner vers ces organismes pour d’éventuels appuis et financements.

    Par ailleurs, il souligne que le passage par le cimetière n’est pas forcément déplaisant.

    Mme BEAUJARD confirme que les différents organismes concernés seront sollicités, de même que les fonds lancés pour permettre les études sur les sentiers du littoral.

    Concernant le passage du cimetière, plusieurs avis ont été sollicités, dont celui du service en charge de son entretien. Si le passage est autorisé, son officialisation comme circuit de GR semble compliquée. La Fédération française de randonnée pédestre corrobore cet avis.

    En ce qui concerne l’entretien du chemin des Minquiers, et de l’escalier reliant le chemin du Noroit au Plat Gousset, M. WOJYLAC indique que les crédits prévus pour engager des travaux n’ont pour le moment pas été retenus, ce qui implique la fermeture de l’escalier.