Groupe majoritaire, Ensemble pour Granville écologique et solidaire

Se loger à Granville : les dangers du tout « AirBnB »

Alors que la situation de l’immobilier se dégrade rapidement à Granville, la majorité municipale s’alarme particulièrement de la multiplication des logements qui ne sont plus proposés à l’habitation, mais en location de courte durée, sur des plateformes de type « AirBnb ». Ils sont près de 300 aujourd’hui dans le centre-ville, la Haute Ville ou Saint-Paul.

L’incitation est forte, ces locations peuvent être très rentables. Mais s’ils sont ainsi retirés du parc locatif traditionnel, ils ne permettent plus à ceux qui font vivre la ville d’y habiter.

Il est difficile de lutter contre ce phénomène, une ville de la taille de Granville n’a que peu d’outils contraignants à sa disposition. Pourtant, convaincre les propriétaires de ne plus investir dans les locations courtes durée est un enjeu majeur pour lutter contre la spéculation immobilière.

La Ville de Saint-Malo a réussi à obtenir en 2018 son classement en « zone tendue », ce qui lui permet de maîtriser ces locations. La Ville de Granville mènera toutes les démarches possibles pour essayer d’obtenir à son tour ce classement.

Expression des groupes municipaux

Granville un cap, un avenir

« Démocratie participative », vous avez dit ?

La démocratie participative désigne l’ensemble des démarches qui visent à associer les citoyens au processus de décision politique. Mais cette participation citoyenne distingue 3 paliers selon la chercheuse S.ARMSTEIN :

1°) La manipulation ou la non-participation qui donne l’illusion aux citoyens d’être associés à la discussion.

2°) La coopération symbolique qui informe et qui consulte les citoyens sans leur donner le pouvoir d’agir.

3°) La démarche participative qui donne aux citoyens le statut de partenaire de l’action publique, leur délègue une parcelle de pouvoir et leur permet de contrôler réellement la décision.

Alors, que penser des ateliers de co-construction de la requalification du centre-ville ?

  • À peine la moitié des adjoints au maire pourtant en charge des projets étaient présents. Cela ne les intéresse pas?
  • Le contexte y a été présenté comme limité au Cours-Jonville et Cours Chartier, sans tenir compte des interactions avec les rues voisines. Manque de vision globale?
  • 43 granvillais à la première et 23 à la seconde réunion, panel de surcroît non représentatif car n’associant ni commerçant ni jeune actif. La méthode ne mobilise pas?
  • Des débats encadrés par les élus qui expliquent d’emblée les intentions de la majorité municipale et avouent que « les enjeux ont été définis avant le questionnaire «, petit accroc à la co-construction ?
  • Une commission composée d’élus mais ne proposant ni à la minorité, ni aux habitants du quartier, ni aux commerçants, pourtant animateurs du centre-ville, de participer au projet de l’immeuble de La Poste. Refus de la contradiction ?

Il est pourtant impératif que la parole des citoyens puisse compter et cela exige des autorités élues une ouverture à la contradiction et à l’innovation qui manque cruellement à Granville.

Laisser croire aux citoyens qu’ils peuvent changer des choses alors que les choix sont déjà établis, affaiblit la confiance dans l’autorité publique. Et tout cela pour au final revenir au projet 2030Granville !

Alors ? Que pensez-vous de la démocratie participative à la granvillaise ? Dominique BAUDRY

Expression des groupes municipaux

Granville du cœur et de l’action

METTONS FIN À L’ENCLAVEMENT DE NOTRE VILLE  !  

Chers Granvillaises et Granvillais,

Les hommes politiques qui ne croient pas à ce qu’il disent (et ils sont nombreux) sont toujours  étonnés lorsqu’ils sont crus sur parole !

Nous pouvons l’observer dans notre ville où des édiles soumis à l’idéologie écologique s’asseyent sans vergogne sur leurs promesses, avec des conséquences néfastes pour notre économie locale. En l’occurrence, Granville est enclavée économiquement faute d’un réseau routier adéquat. C’est un frein considérable pour l’attractivité des entreprises locales et leur rayonnement extérieur, pour notre tourisme et nos services publics. C’est notamment un grave handicap sur le plan de la santé publique, la jonction routière de notre hôpital à celui d’Avranches – où ont été délocalisés la plupart de ses services – étant d’une extrême précarité. Notre route à deux voies actuelle, inadaptée au trafic journalier des ambulances et des usagers des hôpitaux, expose en effet à de nombreux accidents.

Il est vital que notre communauté de communes se dote d’un axe routier efficace pour rejoindre l’A84. Nombre de régions ont compris depuis longtemps l’importance des infrastructures routières. Doit-on sacrifier l’avenir économique de notre ville, de notre jeunesse, pour une politique qui se prétend « écologique » mais qui est en fait plus dogmatique et répressive que véritablement soucieuse de l’environnement ? Notre ville et ses habitants ont besoin d’élus qui se préoccupent à la fois de l’efficacité des services publics, de l’économie et de l’environnement. Pas de politiciens revêtus d’un label «  écologique » de nature publicitaire, électoraliste, qui de surcroît pratiquent le nomadisme politique et ses petits arrangements.

Ensemble, construisons l’avenir économique de notre territoire !

À l’aube de cette nouvelle année, soyez assurés de nos loyaux services et recevez nos voeux les meilleurs.

Denis FERET

Expression des groupes municipaux

ARCHIVES

Mars 2022

Granville est une ville de contraste

Attractive, elle séduit une population attirée par son cadre de vie, disposant de bonnes ressources. Attachante, elle retient aussi une population de retraités aisés et ravit de nombreux visiteurs.

Mais ce dynamisme ne doit pas masquer une autre réalité : Granville c’est aussi une population au taux de pauvreté largement supérieur à la moyenne départementale. Un ménage sur deux y est non-imposable.

Emplois saisonniers, précarités, petits salaires, petites retraites, isolement : notre attention politique est prioritairement portée vers ceux d’entre-nous qui en ont le plus besoin.

Nous avons mis en place une mutuelle communale, afin de faciliter l’accès aux soins du plus grand nombre. Nous instituerons très prochainement une aide à l’achat de vélos et de vélos électriques, en fonction du quotient familial.

Nous travaillons aussi sur l’opportunité de souscrire un contrat d’achat groupé pour les énergies, avec l’objectif de proposer aux Granvillais un accès aux énergies dans de meilleures conditions.

Tout comme la gratuité du transport NEVA, que nous avons mis en place dès notre élection, ces mesures solidaires ont aussi pour effet de redonner du pouvoir d’achat aux habitants.

Cette politique volontariste n’est possible que si elle est accompagnée d’une gestion rigoureuse de la ville. Hors de toute folie des grandeurs.

Nous avons commencé à impulser le désendettement de Granville, et l’encours de prêts à baissé de 1 110 000 euros, soit une baisse de 135 €par habitant. La capacité d’investissement annuelle du budget principal de la ville doit en moyenne osciller entre 5 et 6 millions d’euros. Cette trajectoire sera respectée.

Avec ce numéro du magazine municipal, vous trouverez une présentation du plan d’investissement de la Ville pour les années à venir. Ce document marque un moment important de notre mandat. Il marque nos grandes orientations, nos choix. Les choix sont toujours difficiles, mais nous devons faire ceux qui profitent à tous, et qui nous protègent face aux difficultés de l’avenir.

En cette fin d’année, je vous souhaite tous mes vœux les plus chaleureux mais aussi du bonheur partagé avec toutes celles et ceux qui vous sont chers… J’ai bien évidemment une pensée pour celles et ceux qui sont touchés par les épreuves de la vie, pour celles et ceux qui sont dans la solitude, pour celles et ceux qui sont dans la précarité. Je forme le vœu que 2022 leur apporte courage, réconfort et espérance.

La majorité

Novembre 2021

MOBILITÉS : déplaçons nos habitudes

Nous sommes en transition, arrivés à un point de bascule.

La présence de la voiture, symbole de notre confort et de notre liberté, sans laquelle nous ne savons plus vivre, va diminuer dans les années à venir. On peut s’en réjouir ou s’en offusquer, l’accepter comme une chance ou crier au scandale, c’est un fait et nous ne pouvons pas l’éviter.

Parce que les énergies fossiles sont des ressources surexploitées et qu’il y a un risque avéré d’épuisement, le prix du carburant va aller en augmentant.

Parce que les émissions de gaz à effets de serre polluent notre air, nous rendent malades et accélèrent le réchauffement climatique, nous devrons nous passer de nos voitures thermiques.

Puisque nous ne pouvons pas aller contre ces faits, il faut les regarder en face et s’y préparer. Changer sa manière de se déplacer, c’est changer son quotidien. Il ne faut pas se leurrer sur la portée de ces changements et sur l’impact qu’ils auront sur notre mode de vie.

Nous, élus locaux, avons le devoir d’anticiper et de prévoir de nouvelles façons de se déplacer au quotidien, d’accompagner ces changements par des mesures, des services, des aménagements.

On peut agir, grâce à la nouvelle compétence mobilité prise par la communauté de communes Granville terre et mer, en développant le réseau de transport NEVA et en proposant un service gratuit, qui n’exclue personne. D’autres services peuvent être développés, comme la location de vélos ou les garages solidaires. D’autres aménagements peuvent réduire la place de la voiture en ville, comme l’organisation de parkings relais.

On peut agir en transformant le centre-ville, afin qu’il soit plus facile de s’y déplacer sans sa voiture.

On peut agir en sécurisant les cyclistes et en menant des actions pour une meilleure cohabitation entre les usagers.

Ce n’est pas de l’angélisme, non, et ce n’est pas un discours « bobo ». Nous sommes conscients que la voiture est pour beaucoup d’entre nous une nécessité pour aller travailler, faire les courses, déposer les enfants à l’école ; nous sommes conscients que les solutions sont encore à imaginer et qu’elles ne seront jamais entièrement satisfaisantes.

Mais en fin de compte, nous n’avons pas d’autre choix, aujourd’hui que d’imaginer la ville de demain.

Granville, Un cap, un avenir vous invite

GRANVILLE, UN CAP, UN AVENIR organise une conférence-débat le 23 novembre 2021 à 20h00, salle de Hérel sur “2022, la présidentielle de tous les dangers ? Enjeux et perspectives d’une élection décisive.”

La période préélectorale dans laquelle nous entrons s’accompagne de problématiques majeures et inédites.

INTERVENANT NICOLAS GERMAIN, Entrepreneur, expert en politiques publiques, Président du Cabinet 37 (Conseil en Stratégie) et Président des Vendredis de la Colline.

Entrée Gratuite. Pass sanitaire obligatoire.

Dominique BAUDRY

Aucun texte communiqué.

Septembre 2021

Saint-Paul : il est temps d’être réaliste

Par la majorité municipale « Ensemble pour Granville, écologique et solidaire »

Saint-Paul fait partie des dossiers qui marqueront notre mandat. Nous avons un devoir de réussite pour transformer cet espace central de Granville en un lieu vivant et dynamique, ouvert à tous les Granvillais. Un projet concret, réaliste, en concertation avec les habitants, où la Ville gardera le contrôle du bâtiment.

C’est dans cet esprit que la Municipalité vient de lancer une étude technique qui aurait dû être réalisée il y a des années, après le travail réalisé par le cabinet MEDIEVAL. Elle répondra à des questions toutes simples, sans réponse aujourd’hui : « Quel est le coût, quoi que l’on décide de faire, pour que le bâtiment tienne solidement debout ? », « Combien, quoi que l’on décide de faire, pour qu’il puisse accueillir du public ? » Des années d’études, de projets plus ou moins réalistes, et nous n’avons pas les réponses à ces questions de base.

Être pragmatiques n’empêche pas de se réjouir et même, de rêver : le groupement d’entreprises qui s’est proposé pour réaliser ces études techniques sort tout à fait de l’ordinaire et ouvre des perspectives passionnantes. Il s’est constitué autour de Cultplace, une entreprise qui s’est fait une spécialité de la création de lieux de vie à dimension « sociale, culturelle et citoyenne », souvent dans des bâtiments hors normes laissés à l’abandon.

S’il ne s’agit aujourd’hui que de réaliser les études de structures, les représentants du groupement ne cachent pas leur envie d’aller plus loin et de relever le défi, si la conservation de l’édifice s’avère réaliste. Le catalogue de leurs réussites parle pour eux (cultplace.fr, La fabuleuse cantine, La Bellevilloise). Et les voir s’emparer ainsi du dossier est un grand motif d’espoir.

Notre volonté commune est d’avancer vite sur ce dossier pour le sortir du néant : les études techniques s’achèveront en fin d’année et nous permettront de disposer de données très claires sur ce qui peut être fait. Si Saint-Paul peut être sauvée, trois mois d’études et de concertation pour proposer un projet suivront. L’avenir de Saint-Paul s’écrira bientôt.

Gilles MÉNARD, Maire de Granville

UNE CONCERTATION DE Façade…

Monsieur le Maire porte une réflexion sur la requalification du centre-ville et souhaite déployer une démarche de concertation. La première étape sera la diffusion d’un questionnaire en juillet-août à l’ensemble des Granvillais, ainsi qu’au public via des points d’informations. Cette consultation sera suivie d’un atelier de co-construction en septembre au sujet du Val-ès-Fleurs, d’une réunion publique en octobre puis d’une série d’ateliers participatifs en 2022.

Voici un dispositif qui reprend point par point les éléments de méthodologie qui ont abouti au projet 2030 GRANVILLE, construit et écrit par les Granvillais pour Granville dès la fin de 2019 (5 réunions publiques avec plus de 200 participants à chaque réunion, 1140 réponses au questionnaire, 4 balades urbaines commentées, une plateforme dédiée 2030granville.fr, plusieurs points de rencontres dans la ville…).

Nous rappelons que la concertation, la co-construction et l’élaboration du plan guide 2030 GRANVILLE ont eu un coût de 600.000 € pour la ville.

Ce plan guide a mis en évidence trois grandes orientations :

  • Conforter la place du végétal et de l’eau en centre-ville
  • Aménager, animer et connecter les espaces publics
  • Repenser un centre-ville mixte, attractif et remarquable

Alors pourquoi recommencer et pourquoi perdre 3 années ?

Nous suggérons aux Granvillais de bien répondre à ce questionnaire mais en indiquant sur le questionnaire que tout ceci a déjà été fait, que les réponses apportées par le public ont abouti à une synthèse : le plan-guide «2030 GRANVILLE ». Il suffit à la municipalité de passer à la phase opérationnelle de la requalification du centre-ville.

Nous tenons le plan guide 2030 GRANVILLE à votre disposition puisqu’il n’est plus disponible en mairie.

On peut ainsi gagner du temps et surtout économiser beaucoup d’argent.

La saison arrive, nous souhaitons à tous ceux et toutes celles qui œuvrent pour l’attractivité de Granville et de notre territoire restaurateurs, hôteliers, commerçants, établissements culturels…    une très belle saison.

Bel été à toutes et à tous.

Dominique BAUDRY

Aucun texte communiqué.

Juin 2021

Chères Granvillaises, chers Granvillais,

Conformément à nos engagements, nous nous mobilisons pour la santé sur notre territoire, et particulièrement pour l’hôpital de Granville. Certains sujets n’avancent que lentement, comme l’amélioration des transports publics et sanitaires entre les sites de santé, mais d’autres prennent forme et se concrétisent. Nous pouvons en être fiers.

Ainsi, après avoir rencontré le directeur régional de l’Agence régionale de santé (ARS) fin 2020 et travaillé avec la direction du Centre hospitalier d’Avranches Granville (CHAG), celui-ci déposera avant fin juin un dossier pour que le site de Granville soit enfin doté d’une IRM, indispensable à la qualité de la prise en charge médicale sur notre territoire. Cette démarche s’inscrit dans une stratégie volontariste, après la création de 30 lits en court séjour gériatrique, qui devraient assurer le maintien pérenne des urgences à l’hôpital. Deux urgentistes ont par ailleurs été recrutés, et nous nous en réjouissons.

Certains sujets n’avancent que lentement, mais d’autres peuvent être portés avec énergie au niveau municipal. Ainsi, l’organisation du centre de vaccination du Hérel a permis de passer en quelques semaines de 700 injections par semaines à 2 200 aujourd’hui. Le centre mobilise 50 bénévoles, une quarantaine d’infirmières libérales, 50 professionnels de santé retraités, tous les pharmaciens de la ville. Il bénéficie du soutien des services techniques de la ville, qui assurent les transports de vaccin ou l’entretien des locaux.

Il a pu être mis en place grâce à l’étroite collaboration entre l’hôpital, la Ville et la Communauté de communes. Il mobilise 250 personnes. Nous leur devons nos chaleureux remerciements.

La priorité de notre action est bien de favoriser la solidarité, l’équité et l’accès de tous aux soins. La mise en place d’une offre de mutuelles sociales et éthiques va dans ce sens. Toutes ces avancées sont des réponses indispensables, à notre échelle, aux difficultés des Granvillais qui subissent les conséquences économiques, sociales et psychologiques de la crise sanitaire.

Au Conseil municipal de novembre dernier, le groupe représentant l’ancienne majorité n’a pas voté le projet de Maison d’accueil et de résidence pour l’autonomie des seniors (MARPA). Il rabâche dans diverses publications les mêmes sarcasmes depuis notre élection. Mais leurs attaques caricaturales ne feront pas changer notre volonté de construire une ville plus solidaire et mieux équipée en services publics locaux, au service de tous, dans l’intérêt général.

Profitez de la saison estivale pour vous ressourcer, vous reposer et retrouver vos proches.

Portez-vous bien.

Gilles MENARD, Maire de Granville

De la nécessité du changement

Fin juin, vont avoir lieu les élections régionales et cantonales. Ne minimisons pas l’impact de celles-ci. Ce sont ces conseillers départementaux et régionaux qui décideront des projets structurels entourant Granville. Et « Dieu sait » si elle en a besoin !

Le projet de 2×2 voies et l’agrandissement du port sont des projets phares qui trainent dans les cartons depuis trop longtemps à cause d’atermoiements et de changements d’avis permanents.

Alors, Granvillais, participons à ce scrutin pour que, enfin, un espoir de changement local et cantonal se fasse jour. Nous voyons le résultat d’une forte abstention qui a mis aux commandes de la ville une coalition « contre nature » qui est maintenant bien empêtrée dans la réalisation de ses projets. C’est vrai qu’à force de « raser gratis » (bus, toilettes, logement des migrants), il manque un peu de budget pour améliorer la ville. Les décisions importantes prises récemment sont de changer les ampoules et de mettre des « ranges-vélos » à la Haute-Ville.

Le canton a besoin d’un souffle nouveau, réfléchi et enfin décideur.

Dominique BAUDRY

Granville, de la belle endormie à l’enclavée !

Chers Granvillaises et Granvillais.

Les projets municipaux confiés à d’onéreux bureaux d’études n’en restent souvent qu’au stade du brouillon, à la charge de la collectivité. Granville  est enclavée économiquement faute d’un réseau routier adéquat. Un désastre pour l’attractivité des entreprises, pour l’emploi de nos jeunes et nos services publics. Notamment sur le plan de la santé, la jonction routière de notre hôpital à celui d’Avranches où ont été délocalisés la plupart de ses services étant d’une extrême précarité. Notre route à deux voies actuelle est en effet dangereuse et impropre aux transports ambulanciers d’urgence, notamment lorsqu’elle est embouteillée, ce qui est souvent le cas en période estivale, de trafic dense. Du haut en bas de l’édifice politique, l’idéologie aveugle à pris le pas sur la raison. Nos ” bien-pensants ” locaux ne se soucient plus du développement économique de notre communauté de communes, de la nécessité vitale de la doter d’un axe routier efficace pour rejoindre l’A84. Contrairement à nos amis bretons qui ont compris depuis longtemps l’importance des infrastructures routières . Mais ici, hélas, malgré le cataclysme économique que nous traversons, la politique politicienne, ses petits arrangements et son nomadisme intéressés prévalent toujours sur la responsabilité politique, sans prendre en considération l’intérêt des populations, aujourd’hui en grande souffrance. Il est aisé de faire des promesses, mais difficile de les tenir !

Denis FERET

Mai 2021

La transition énergétique : une responsabilité collective

C’était l’un des axes de notre campagne : faire de Granville une ville « capable de s’attaquer de face à la transition écologique ».

Faire face aux défis du réchauffement climatique n’est aujourd’hui plus une question d’idéologie, mais de réalisme et de responsabilité.

Notre groupe « Ensemble pour Granville, écologique et solidaire », s’était engagé sur plusieurs axes. Vous pouvez les retrouver ici : Une nouvelle conception durable et environnementale.

Une véritable politique de transition énergétique est indispensable, afin de diminuer notre impact sur l’environnement – notamment en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre. Aujourd’hui, nous utilisons des énergies fossiles pour 80 % de nos besoins.

Le premier constat est évident : nous devons baisser nos consommations d’énergie. Nous avons pris un certain nombre de mesure en ce sens [1], et nous devons aller plus loin.

De nombreuses questions se posent : faut-il investir dans un réseau de chaleur ? Dans la rénovation des bâtiments ? Les technologies « intelligentes » sont-elles pertinentes ? Quelles priorités financer pour que chaque euro investi soit le plus efficace écologiquement ?

Le cadre législatif ou les évolutions des technologies dites « vertes » demandent un important travail, afin d’estimer au mieux les conséquences financières, techniques, voire sociales de nos choix.

En 2021:

  • Recrutement d’un responsable énergie et climat
  • Études de rénovation pour trois bâtiments énergivores : écoles Jules Ferry et Lanos, centre de loisir Château bonheur
  • Rénovations de l’éclairage public : leds, détection si nécessaire.
  • Remplacement de la chaudière fioul de l’école Jules Ferry
  • Études sur l’installation de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments communaux.
  • La moitié de l’électricité des équipements municipaux passe en énergie renouvelable
  • Au niveau communautaire : favoriser un plan climat-air-énergie ambitieux
  • Remplacement de pompe à chaleur aux Herbiers

Gilles MENARD, Maire de Granville

Encore une étude pour Saint-Paul, Monsieur le Maire vous n’êtes pas sérieux ?

On prend les mêmes et on recommence à grands frais !

Lors du dernier Conseil Municipal, Monsieur le Maire nous annonce à nouveau des études pour le devenir de Saint-Paul, pour autant aucune ligne budgétaire n’apparaît.

Alors effet d’annonce ?

En 2011, le cabinet spécialisé MEDIEVAL a fait une étude qui a coûté aux Granvillais des milliers d’€ pour ne pas aboutir. En 2019 nous avions mis à jour le diagnostic structure par l’architecte Pougeol.

Lorsque des élus responsables, soucieux du patrimoine et des deniers publics décident :

  • de lancer un appel à manifestation d’intérêt pour sauver Saint-Paul,
  • de confier à une agence spécialisée P BESSE la promotion de l’édifice (articles dans des revues, film promotionnel sur la 5) prestation gratuite,
  • de s’investir personnellement pour faire visiter l’édifice aux porteurs du projet,.
  • d ’étudier tous les projets qui leur sont proposés même les plus farfelus.

Et qu’enfin en 2019, le Conseil retient une proposition cochant tous les critères.

Alors OUI, les élus considèrent cette proposition sérieusement.

Une fondation qui a une réputation internationale et des partenaires louables, qui prennent le temps de venir à plusieurs reprises à Granville, qui dépose officiellement un dossier technique de plus de 200 pages comportant une étude numérique pierre par pierre et 200 plans originaux faisant le descriptif non seulement de la réhabilitation de l’édifice dans les règles de l’art, mais également la présentation du projet culturel et économique, sans qu’un seul euro ne soit engagé par la ville.

Alors OUI, les élus considèrent cette proposition sérieusement.

Et puis, Monsieur le Maire, vous balayez d’un revers de main ce projet.

Au point de mettre en doute publiquement l’honnêteté de la Fondation et des porteurs du projet.

Monsieur le Maire, allez-vous vraiment consulter les Granvillais ?

Vous aviez annoncé avant votre élection : « L’avis des Granvillais avant tout ».

Madame Dominique Baudry

Et si l’on faisait une étude sur l’argent du contribuable dilapidé depuis des années par la municipalité de Granville dans des « bureaux d’études de projets » ?

Changement de municipalité, changement de projets !

La nouvelle équipe municipale de Granville a décidé de ne pas retenir le projet de réaménagement du centre-ville de Granville qui avait été choisi par la précédente équipe municipale. Un projet qui avait d’emblée coûté au contribuable granvillais la somme capiteuse de 600.000 €… rien que pour le projet du bureau d’étude !

Pensez-vous que la nouvelle équipe municipale aura pris en considération sur un projet finalisé, cet argent jeté par les fenêtres et opté pour une solution plus raisonnable, plus économique ?

Pas du tout ! Elle s’engage exactement dans la même voie et fait appel à un nouveau bureau d’étude pour un nouveau projet de réaménagement de notre centre-ville !

Facteur aggravant, rappelons que cette débauche d’argent public vient s’ajouter au coût du projet de réaménagement du port, à celui de l’Eglise Saint-Paul… restés aussi sans aboutissement !

Une gestion municipale affligeante de notre ville car les mauvaises décisions sont comme les impôts, on finit toujours par les payer !

Nos décisionnaires se comportent décidément en élus irresponsables. Se considérant « juste de passage », peu leur importent leurs concitoyens, les associations dont ils réduisent les subventions. Nos élus préfèrent soigner leur égo : marquer la ville de leur empreinte, de leur signature, de leur idéologie politique ! Comme l’ont fait nombre de Présidents de la République, toujours aux frais du contribuable.

L’ardoise c’est pour nos jeunes !  Nous aurions pu espérer un changement, voire une prise de conscience de la nouvelle équipe élue au regard de cette grave crise économique et sociale que nous traversons. Mais hélas, il n’en est rien !

Sans la moindre décence, ils continuent de s’imaginer qu’ils peuvent faire un usage de l’argent des ménages plus judicieux que celui qu’en feraient ces ménages eux-mêmes !

Il y a des circonstances où cette irresponsabilité ne saurait durer !

Denis FERET

Avril 2021

UN BUDGET MAITRISÉ

Granville n’est pas une ville qui laisse indifférente. Belle, attachante, vivante… c’est certainement pour cela que l’on souhaite autant y vivre, c’est bien pour cela que les gens s’y investissent tant. Pour leur ville, pour les autres. C’est aussi pour cela qu’ils se passionnent quand il est question de son avenir, de ce qu’elle sera demain.

Le 19 février, nous avons voté le budget de la ville pour 2021. Un budget réaliste, qui tient compte des conséquences de la crise sanitaire sans augmentation des taux d’impôts locaux. Un budget dynamique, puisqu’il programme aussi une véritable politique de renouvellement urbain qui façonnera notre ville les prochaines années. Il acte notre choix de la gratuité du bus à Granville. Il marque notre volonté d’aborder sans idées préconçues les projets issus de la mandature précédente : certains seront réalisés, d’autres repensés, d’autres enfin abandonnés.

Il dessine aussi de nombreux projets nouveaux que nous entendons porter. Parmi ceux-ci :

L’ancien groupe scolaire Jean-Macé sera réhabilité en logements pour jeunes et pour familles. Au Val-ès- Fleurs, la création de logements intergénérationnels et de nouveaux espaces publics seront étudiés dans l’ancien bâtiment EDF, la maison du gardien et l’ancienne buanderie.

Rue du Saussey, Granville sera la première ville française à construire sur un même ensemble une Maison d’accueil et d’autonomie pour seniors (Marpa) et des logements inclusifs pour toutes générations.

Il sera aussi question d’écouter les Granvillais, de leur permettre de se raconter et de raconter leur ville, à travers le projet des « Gens de Granville », avec les artistes locaux.

Concernant l’ancienne église Saint-Paul, la piste de la fondation espagnole s’est révélée ne mener nulle part, ne présentant pas les garanties nécessaires. Au point que l’on puisse s ‘étonner que la municipalité précédente l’ait sérieusement considérée.

Nous nous devons d’en explorer d’autres, de beaux projets peuvent être imaginés. Mais c’est ma responsabilité de ne pas entraîner la ville dans une impasse.

L’offre de santé sur notre territoire est pour l’équipe majoritaire une priorité. Nous venons ainsi d’engager une réflexion avec un établissement d’intérêt collectif pour implanter un centre de dialyse sur notre commune.

Gilles MENARD, Maire de Granville

LA RELANCE ECONOMIQUE NE PASSE PAS PAR GRANVILLE

Monsieur le Maire nous a présenté non pas un Débat d’orientation budgétaire mais un Rapport d’orientation budgétaire lors du conseil municipal de Janvier. Ensuite, nous avons assisté en février à une laborieuse présentation des budgets de la ville. Le ton était donné lors de la commission des finances où un certain nombre de questions sont restées sans réponses. Nous le savions déjà, notre premier magistrat est absent et peu joignable mais nous pensions qu’il mettait à profit ce temps pour travailler ses dossiers, visiblement ce n’est pas le cas.

Voilà pour la forme. Sur le fond, le climat n’est pas meilleur. Quelques chiffres sont à retenir.

6,4 Millions c’est le montant des investissements théoriques prévus dont plus de 3 Millions sur des investissements courants (falaises, remparts, bâtiments publics, la dette) et plus de 2 Millions sur des projets engagés, notamment la voie verte du projet 2030 GRANVILLE pour 1 Million. Ces travaux ne devant commencer qu’en octobre, cette somme ne sera pas donc investie en 2021. Non seulement, c’est 2 ans de perdus mais le plus inquiétant est le projet en lui-même qui ne prévoit aucun aménagement connexe (plus de parking rue Roger Maris, plus d’aménagement structurant, enlèvement des rails…).

3,3 Millions c’est le montant de l’emprunt programmé. Le candidat Ménard soutenait que la ville était surendettée.

750 000 pour le budget transport afin de financer sa gratuité.

440 000 de plus aux charges de fonctionnement les portant à 4,7 Millions.

250 000 d’augmentation de la masse salariale la portant à 12,3 Millions.

462 000 d’augmentation des recettes uniquement due à la revalorisation des bases fiscales.

85 000 c’est la baisse des subventions aux associations.

Le plan de relance national ne passera pas par Granville dont les seules ambitions annoncées sont l’ébauche de la voie verte, la plantation d’arbres, le changement d’ampoules et des fiches cuisine pour les parents des écoles publiques.

Dommage.
Rédigé le 10 mars 2021 par Dominique BAUDRY

L’argent public n’existe pas, il n’y a que l’argent du contribuable !

Chers Granvillaises et Granvillais.

Il est temps que les responsables des collectivités territoriales se mettent au diapason des capacités collectives et qu’ils s’engagent à réduire leurs dépenses afin de diminuer vos impôts, de protéger l’avenir de vos enfants en leur léguant un héritage responsable (sans les accabler de dettes).

Ceci augure une petite révolution intellectuelle et comptable : que nos élus cessent de s’imaginer qu’ils peuvent faire un usage de l’argent des ménages plus judicieux que celui qu’en feraient ces ménages eux- mêmes.

Nous avons  le triste record mondial  du taux de prélèvements, alors que nos services publics ferment les uns après les autres ! Où est donc passé l’argent du contribuable ? Nos collectivités vivent au dessus de leurs moyens ! Prenons l’exemple désolant de notre centre aquatique, surdimensionné, qui prend l’eau au bout deux années d’exercice ! «Responsables, mais pas coupables », vous diront les élus décisionnaires ! Force est de reconnaître que l’évolution législative ne facilite pas la gestion communale. Je pense à cette couche ajoutée au mille-feuille administratif qu’est l’intercommunalité, présentée comme une source d’efficacité et d’économies mais qui ne produit en fait que des  ingérences et des hausses de prélèvements !

Les mauvaises décisions, c’est comme les impôts, on finit toujours par les payer !

Au nom de notre liste ” Granville du Coeur et de l’Action “, nous adressons nos remerciements et notre soutien total à nos forces vives, qui apportent leur précieuse dynamique à notre ville. Vous pouvez compter sur notre  engagement à vos côtés pour défendre les intérêts de notre ville !

Denis FERET